Absentéisme aux coûts élevés (maintien de salaire employeur, désorganisation, surcharge de travail pour les collègues, embauches d'intérims et heures supplémentaires etc), présentéisme aux coûts encore plus élevés (voir
ICI), déclaration de maladie professionnelle/accident de travail, litiges prud'homaux, perte d'implication (bore out qui est un peu l'inemploi dans l'emploi) ou trop forte implication et épuisement (burn out), les RPS sont toujours présents et les entreprises sont non seulement touchées quand il s'agit de leurs collaborateurs mais le sont également au cœur même de l’appareil de direction.
En effet, un récent article rappelle que les chefs d'entreprises eux-mêmes ne sont pas à l'abri d'être victimes personnellement des RPS (voir
ICI). Les femmes et hommes qui dirigent nos entreprises sont soumis à des contraintes psychologiques très importantes et à un stress non contestable.
Dans certains endroits, des cellules psy pour les chefs d'entreprises ont été mises en place c'est dire la gravité du problème (Voir
ICI)
Que ce soit la gestion quotidienne sociale et administrative de l'entreprise et de ses équipes, les litiges prud'homaux (avec un barème qui ne rassure plus personne), les aléas économiques, une législation et un matraquage fiscal peu rassurant (par exemple le bonus malus sur les contrats pour la plasturgie notamment), un plastique bashing anxiogène et non rationnel avec donc des changements organisationnels et opérationnels du modèle économique à venir ou bien encore une crise économique qui s'annonce dure pour 2020 etc, les raisons sont nombreuses pour que les dirigeants de nos sociétés soient malmenés psychologiquement.
TTI Success Insights a notamment résumé en une infographie l’étude d’OpinionWay pour l’assureur MMA, réalisée auprès d’un échantillon de 1 352 dirigeants d’entreprises, représentatif des entreprises françaises de moins de 50 salariés (vous trouverez l'infographie plus bas). L'étude date certes de 2016 mais ses conclusions sont toujours actuelles.
C'est dans ce contexte que l'Alliance Plasturgie et Composites du Futur Plastalliance salue la parution par l'ANACT (L’Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail) d'un Guide intitulé « 10 questions sur la prévention des risques psychosociaux (RPS) ».
Ce guide même s'il n'est pas exhaustif a le mérite de nous interroger sur la situation de la prévention en matière des risques psychosociaux et sur les conditions qu'il faut réunir pour mettre en place une démarche durable.
Il est certes orienté pour la prévention des RPS des salariés mais il sera utile pour les entreprises quelles que soient leur taille et les services QHSE et RH, pour préparer notamment la mise en place d'un plan d'action. Le Guide est publié en intégralité ci-dessous.
Pour rappel, Plastalliance a demandé depuis 2018 déjà l'ouverture de négociations de branche sur la prévention des risques psychosociaux dans la branche de la plasturgie, demande qui n'a pas semble-t-il pas soulevé l'appétence des OSS elles-mêmes ce que nous regrettons fortement.
Le service HSE de Plastalliance est à votre disposition sur contact@plastalliance.fr