A qui la faute? Telle était la question posée face à la désindustrialisation française aux participants de ce colloque organisé par le Mouvement ETHIC présidé par Madame Sophie de Menthon:
Christian Estrosi, Maire de Nice, ancien Ministre de l'Industrie
Loïk Le Floch-Prigent, PDG de LLFP Consulting (et Président de la Commission Industrie ETHIC)
Joseph Tayefeh, Secrétaire Général de #Plastalliance
Pierre-Yves Burlot, Directeur développement durable de Séché Environnement
Droit du travail, charges sociales, impôts de production, droit de l'environnement et normes, surtransposition, les causes de la désindustrialisation sont nombreuses.
Lors de ce débat, Plastalliance a notamment rappelé que la France a la régulation la plus dure au niveau mondial vis à vis du plastique. Numéro 1 dans le plastique bashing tout en étant, aujourd'hui et pour le moment, numéro 3 européenne de l'industrie plastique et 5-6ème mondiale. Ou comment tuer une filière industrielle à la pointe....
On est par ailleurs avant-dernier dans le recyclage des emballages plastiques en Europe tout étant numéro 2 sur l'innovation dans le recyclage des plastiques.
A ce paradoxe s'ajoute des injonctions paradoxales: Recycler plus de plastique, incorporer plus de plastique recyclé tout en diminuant le gisement de plastique, telle est la politique française.
Ce n'est pas Bruxelles qui est la cause de la sur-réglémentation française mais bien la France qui à coup de surtranspositions organise de manière méthodique la fin d'une filière française du plastique à usage unique. Pour aider l'industrie, il vaut mieux parfois rien faire plutôt que de mettre en place des mesures allant plus loin que les autres pays et nous plaçant dans une situation intenable.
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